8.5.08

Vie et mort d'un deejay à bollywood dans sa cuisine


S’essouffler.


Dans le chloroforme.




Les notes dissonent, jouxtent la mesure.



Le roi est mort.

Mais il reste une parcelle d’un après-midi

vivant.



Lévitation.



A marée haute.


L’homme qui joue n’est ni une barque ni un cheval. Ms

D.







Un après tout, soulevé de terre et sa langue de

providence me transporte jusqu’au -delà , au gré du vol

extatique.



1_




Corcovado !




2_



Bollywood !



3_4





Deejay !





La mort est une pute.



Elle couche avec tout le monde.



Poésie pastèque.

Noire pour la soif sous la peau blanche.

Virtuel agressif.

Et Gilles de Rais prononçant l’oraison : dépêchons !



L’inertie des anges.








Une pute d’inertie car aujourd’hui c’est demain, qu’il soit

bon ou mauvais.








Inertie, halètent les villes en sueur.




Alors, de temps en temps, je me tortille, je me fais une

chaude-pisse, j’écris des poèmes que je jette dans

l’évier de la cuisine.







Tout contre le buffet en formica.



De la cuisine.








Et je globule à mains pleines tes rouges mamelons,

ruche vénérienne, et je tombe à genoux emporté par le

Gulf-Stream, j’avale le miel chaud , ce festin imminent

tombe dans ma bouche.








Mes poings sur ses hanches, c’est le choix de la reine.



En bas.



Plus bas.


En bas.






Plus bas, Monsieur.







La reine danse.



Et sous le parapluie, je mixe avec mes dents les perles

de foutre, les fœtus, compositions, amours lactées de

sang et de pisse et de l’excrément conjugal.



Vie et mort d’un deejay à Bollywood dans sa cuisine.





- Vous avez des preuves ?








- Corcovado : « La mort est une pute. Elle couche avec

tout le monde. »





http://media.putfile.com/corcovado-56-39















Slide Show

SEXTANTINOPLE

http://rajah.canalblog/com




William Beck songe.


Au théâtre.


Il use de l’art en publiant l’œuvre : elle, entière.


Lélia, 1854.


Linceul de cendres.


N’est-ce au juste qu’une comédie humaine, au visage découvert ?


Douce frauduleuse, die fraulein.


Nue, aliénée à un tableau.


A tâtons autour de l’œuvre, les dissemblances sont résurgences des cantates.


O Grèce liturgique.


Bas-ventre de l’Orient.


William Beck songe.


À un dessein qui se balance.


Une eau-forte dont l’orgueil se transforme en pénitence.


William beck se penche.


La mort de Bukowski lui a enlevé toute crainte.


« Je n’ai qu’un seul projet : devenir fou. »


Artaud, Huysmans.


William Beck songe.


A la dragée blanche dont il fit l’éloge.


Le nom de l’Enfant.


Elle, l’œuvre soumise, substance .


Sextante Constantinople.


Fragment de la flamme au miroir.


« L’escarboucle formée par l’urine des lynx »…de Théophraste











5.5.08

Axiome anxieux, voire à @...

Après trois semaines d'abstinence, une semaine de congés, quelques traces du soleil du week-end sur la plage, une baisse de libido, dûe très certainement aux anxyolitiques, bon...ce n'est pas le moment de flancher !

Ablutions du sexe dérisoire. A la dérive sur du conditionnel, il y a enfermement des mots et l’enfermement tout court.
Se perdre sur les rivages, en poursuite du « cours toujours ! », en çédillant la sueur qui dégouline le long de mes peaux.
Les anxiolytiques voraces - douleur triste et profonde - et je pousse, je voudrais savoir, je voudrais créer le savoir à l’unisson de tous les corps penchés, mécanique de l’aboutissement final.Cet après-midi, j'écrirai à Heminghway...

Sorry Angel



MAGRITTE

SORRY ANGEL

4.5.08

Incognito ergo sum

roman disparu
écrire est mon chemin de Troie
je ris
je cotonne à la tige les manipulateurs de ma pensée
en épousant les formes de la poupée gonflée
gonfable
j'attends le summum une virée des cimes
décimale à la seconde près
donnant ma langue comme un coup de chat

zêlé ou deux fois elles à coeur galette
le canevas
de la peinture des rues étroites
m'insuffle enfin des circonstances
que j'ai toujours demandées

qui est ce who is it
he's it
la liberté souveraine de l'artiste
ou en cure de désespoir atone
ebranleur des branches du tragique
il cratère
il klaxonne
cruel il imagine des araignées imaginaires

sans testament
il brûle la vie en diagonale
les reliefs du grand désert s'agitent
et quand il sera à bout
je vous le laisse
vous pourrez le pendre
à la crémaillère

La cène

1.5.08

Nue et la pause...




Il joue la pause de " Nuée ". A deux verres de la fenêtre, l'étreinte se resserre, joue. Et les notes se dispersent sur le miroir...

COLLAGE

30.4.08

André Breton. L'union libre (1931)


Ma femme à la chevelure de feu de bois
Aux pensées d'éclairs de chaleur
A la taille de sablier
Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre
Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d'étoiles de dernière grandeur
Aux dents d'empreintes de souris blanche sur la terre blanche
A la langue d'ambre et de verre frottés
Ma femme à la langue d'hostie poignardée
A la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux
A la langue de pierre incroyable
Ma femme aux cils de bâtons d'écriture d'enfant
Aux sourcils de bord de nid d'hirondelle
Ma femme aux tempes d'ardoise de toit de serre
Et de buée aux vitres
Ma femme aux épaules de champagne
Et de fontaine à têtes de dauphins sous la glace
Ma femme aux poignets d'allumettes
Ma femme aux doigts de hasard et d'as de coeur
Aux doigts de foin coupé
Ma femme aux aisselles de martre et de fênes
De nuit de la Saint-Jean
De troène et de nid de scalares
Aux bras d'écume de mer et d'écluse
Et de mélange du blé et du moulin
Ma femme aux jambes de fusée
Aux mouvements d'horlogerie et de désespoir
Ma femme aux mollets de moelle de sureau
Ma femme aux pieds d'initiales
Aux pieds de trousseaux de clés aux pieds de calfats qui boivent
Ma femme au cou d'orge imperlé
Ma femme à la gorge de Val d'or
De rendez-vous dans le lit même du torrent
Aux seins de nuit
Ma femme aux seins de taupinière marine
Ma femme aux seins de creuset du rubis
Aux seins de spectre de la rose sous la rosée
Ma femme au ventre de dépliement d'éventail des jours
Au ventre de griffe géante
Ma femme au dos d'oiseau qui fuit vertical
Au dos de vif-argent
Au dos de lumière
A la nuque de pierre roulée et de craie mouillée
Et de chute d'un verre dans lequel on vient de boire
Ma femme aux hanches de nacelle
Aux hanches de lustre et de pennes de flèche
Et de tiges de plumes de paon blanc
De balance insensible
Ma femme aux fesses de grès et d'amiante
Ma femme aux fesses de dos de cygne
Ma femme aux fesses de printemps
Au sexe de glaïeul
Ma femme au sexe de placer et d'ornithorynque
Ma femme au sexe d'algue et de bonbons anciens
Ma femme au sexe de miroir
Ma femme aux yeux pleins de larmes
Aux yeux de panoplie violette et d'aiguille aimantée
Ma femme aux yeux de savane
Ma femme aux yeux d'eau pour boire en prison
Ma femme aux yeux de bois toujours sous la hache
Aux yeux de niveau d'eau de niveau d'air de terre et de feu.

Wednesdays are comics ?

Port la Nouvelle


Dans un Piano-Bar, à Port la nouvelle, j’ai creusé un trou.

On m’a dit que je…
On m’a dit que tu…

On m’a dit que tu pleurais et que je ne t’entendais pas pleurer…

On m’a dit…
On m’a dit des choses que je ne voulais pas entendre…
On m’a dit que tu pleurais seule, dans ce grand lit…

J’ai demandé au serveur, du papier, un crayon et un grand trou.

Il m’a dit que ma tête allait exploser comme un mauvais solo de batterie…
Il m’a dit qu’on allait m’enfermer chez les fous…

Dans un Piano-Bar, à Port la nouvelle, je m’écoute mourir seul ce soir.

Je jette des cailloux pour faire mourir le vent.

Je suis un locataire.
Un minuscule grain de poussière dans l’univers.

Tu pleures. Je suis vide.
Vide de toi.
Un égoiste qui creuse son trou.

Je suis ivre.
Le livre de Moi.
Tu pleures.
Je creuse mon trou.

Je suis sorti du Piano-Bar.
Je pense à toi.
Sur l’oreiller de mes mensonges, je voudrais sécher tes larmes…
Mais les chiens crevés qu’on ramasse sur le bord des routes n’ont pas d’âme.
Je m’assois près de l’embarcadère.
Comme un vieux pêcheur qui attend le dernier départ.

J’attends un signal.
Lorsque le jour se lève.
La fumée des nuages.
Le sentier des Cathares.

L’aube et le ciel.

Dans ma tête, le jazz résonne.
Boire un dernier verre de vin, allumer un cigare, me cogner la tête entre tes reins, sentir ton parfum.
Embrasser ton rire à pleine bouche.

Mais tu pleures et je suis vide.
Je suis polisson et pornographique.
Je suis un vieux canasson alcoolique.

Un chien mort qu’on ramasse sur le bord des routes.

Tu pleures.
Je vide.

Nous mourons sur le bord de la route.
Nous mourons comme deux chiens tristes.

Tu pleures.
Je suis impudique.

Tu pleures.
Je ne trouve pas la route.

Je fais des confidences obscènes au soleil.
Le soleil, c’est le « Chemin Des Dames ».
Il brille dans mes yeux comme une odeur de charnier.
Me sauver de la foule.
De la haine.
Contretemps au tout.

J’erre, je suis un trou rouge, gorgé de sang.

J’erre, vide.
Tu pleures.

Saison des Enfers, je marche en paix vers une mort certaine.
Je lis Rimbaud tandis que les obus crachent des balles de revolver.

Je pense à toi , mon Amour.
Je pense aux hommes qui ne veulent pas faire la guerre.
Je pense à 1914.
Je pense à ce grand lit vide.
Je pense au printemps.
Je pense aux fleurs.
Je pense au désert.
Je pense à la lueur de la nuit.
Je pense à la neige qui recouvre les toits.
Je pense au monde qui m’entoure.

Je pense et tu pleures.
Je ne dors pas.

Je suis un trou rouge.

Je t’embrasse , mon amour.

A Port la nouvelle, Dieu nous regarde.
L’amour en laissant mourir l’amour de chagrin.
Fais-moi l’amour et laissons voler les étoiles.


Port la nouvelle, Mars 2008.

CLIC

Ma NARA, au Mur des Fellations...


Au mur des Fellations. Je t’invite à te recueillir, Ma Nara.

Appuyer sur, fait rejaillir.

Appuyer sur.

50 euros, la fellation.
Alors, je lirai les dessins de Ma Nara !
Je serai un artiste.
J’aurai un peu d’espoir. Je n’aurai pas mal aux pieds.
Des filles aux yeux tragiques me feront une fellation.
Des filles aux yeux tragiques.
Elles auront des hanches aussi grosses que la passion.
Ensemble, appuyés.

Appuyés contre un mur. 50 euros, la fellation. Le mur des fellations.
Ma Nara.

Un cigarillo coincé entre tes lèvres, tu fumeras ma paralysie intérieure.
Mes ambitions disparues.
La calvitie de mon bas-ventre.
Tu fumeras ma littérature qui sent le poison.

Ma Nara, 50 euros, la pipe.


CLIQUEZ sur le titre !

LECTURE :::
Click here to watch "manara">

29.4.08

Quand le silence crie comme hurlent les loups

Une pluie froide et bleue détrempe de ses gouttes
Les flammes du désir de blêmes feux-follets
Venus du fond des nuits où reposent les fous
Qui serrent sur la vie les cordes de leur cou
Battant la démesure aux lames des parquets
En glissant à pas lents le tango de leurs doutes.

Le long de longs murs gris des ombres assassines
Déroulent patiemment le linceul de l'ennui
Dans l'angle mort des rues d'où déborde le vide
Du trop-plein des poubelles agonisant, livides,
A l'heure du laitier qui libère la nuit
Du décor délavé que des démons dessinent.

Le vent souffle le chaud des tempêtes de sable
Aux cités désertées des blanches solitudes
Quand le silence crie comme hurlent les loups
Dans la nuit alcoolique aux renvois de dégoût
Alors que sur le sol la vie qui se dénude
Offre sa dernière heure à l'étreinte du diable.



Nilo.

Lu par Lol.

CLIQUEZ ICI

Aux environs du Lot-et-Garonne

A un petit kilomètre de mon "chez moi", surplombant la vallée du Lot, Pujols, petit village médieval...








PERIGUEUX


La video est un peu gnan-gnan mais elle vous permettra de découvrir ma cité natale, Périgueux, une ville magnifique, bi-millénaire...hein, quand même ! Et dont la devise est :
« Fortitudo Mea Civium Fides » (« La fidélité de mes citoyens fait ma force »).

CLIQUEZ ICI

Play it again LOL !

A l‘embouchure, des langues cherchent des langues.
Certains l‘aiment chaud, j’aime le désert des Tartares.
Hard-top de mes sexy-textes, asséchés en double file sur la corde de tes cuissardes noires.
Secousse sèche.
Me réveiller mais sans pouvoir m’étendre?

Se souvenir de rien.
Se rappeler de tout.
Un point, c’est tout.

La métrique invariable de ton ventre est ma substance essentielle.

In-vitro, cherchez le nouveau-niais sous la carapace. Trop d’émotivité tue mon intelligence, alors je fuis, play it again Lol !

Chaque jour est un insolite, une pluie.
Un peut-être.
Ne pleure pas.
Un jour,
Il neigera mon amour.

Si les pardons sont des vivants,
Que mon espoir soit permis.

En essuyant ce qui suinte , le vivant se rassure.
Scrutant............m é c a n i q u e m e n t,

A tous gens dire:
« Ne rompis à ne poids le savent,
Mais le dire à un maux taon,
Ether l'or vit pas long,
Dans les suaires gros temps accule. »



Dialectique des trois formes, et sous la cire chaude, des questions sous catalyse.

Ecran d’arrêt.

Le sépia coule sur les maisons blanches,
Cherchant la zone érogène.
Oeuf-dur, Château-Margaux , Méditerranée, melon-porto.
Si tu as une faiblesse pour moi, tiens l’équilibre.
Seul avec toi en chair et mes os inoxydables.
Les Kapos ont des Rollex.
Ils chantent , Guetta mixe, un poil usagé, qu‘ils n’ont pas de cellulite.



Les bulles de plaisir me brûlent les yeux.
J’aime la beauté,
Venise nue
Le Pont des Soupirs.

Quand les baisers des garçons naissent sur les lèvres des filles…

petiz poém damur/Jeoffrey Stiernon

C'est l'érection ! Le grand a avec A = 1
Cette tour de baba se déroule mein eon +
Un fou r1re en râle sous ma rare foulure
Fou lui direz combien fou suis-je amante
Richard le magnanime qui le lui fourra - (bien)
Ne sais que dire : - AArh ! Ich liebe fe
Ounder der toundra shine lé petizé cu me
Razons le foret noir mason lé minuzgu le
Kome kome frolaïne mon atomigué fé driné
Ah! le manche... L'amie et un amour en +
Que dire sinon être à 2 et ne faire qu'1

Zé ke foyers fous madame ze né pa pozibl
Filozofie bézé kome eine bète politik 68
Sechs-acht achtung Achtundsechzigerin 68
Mai nein begin rêve évolution jouissance
SoufFrance contrition mâles et croyances
Komputador Imperatriz Leibnitz LazeVegaz
All die christliche Moral und die Wealth
platonistische Metaphysik und über das *
Also sprach Zarathustra Chomsky Bourdieu
Lacan Freud Foucault l'allume hier Chine

Ce langage ment ! Quand accouplée encore
A ta croupe immuable de ballerine axiale
Je permutais ma tour à ta mour infernale
En un lent et très automatique placement
Une sorte d'isométrie au centre conjugal
Qui se poserait de mon canal à l'analyse
- N'est-ce pas ma queue que là tu vises ?
Nos ordonnées opèrent la rotation fatale
De relations cannibales cent + équivoque
Des homothéties labiales où la pipe loup
En lui conservant la longueur des courbes
Il nous faut là sommer: a avec A + 1 = 2



Ittre 20/04/2008 Jeoffrey Stiernon

Lecture de Lol.
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homme SANS MASQUE





"Pour écrire, il faut aimer, et pour aimer il faut comprendre."

JOHN FANTE.

28.4.08

Chet...


CHET BAKER

Glycéro

Glycéro par Whore.




Vu sur




Ca me fait penser à Whore, à ses dessins et à ses textes.
Allez, petit hommage perso.


" J'ai fait jouir ma main dans des flaques de laque
à faire pisser le ciel
pour qu'il me mouille
encore.

C'est un jour seul,
pendu,
au bout d'un pinceau rouge.

H-F sodomise mes oreilles,rentre et se retire,
c'est bon comme c'est violant.

J'allume ma trentaine cigarette,j'aspire et te recrache
jaune comme une étoile,
ma toile.

J'inhale ta peau cobalt,
je l'encre noire pour que
tu te souviennes
de mes orages
les soirs de drame.

Les nuits de larmes.

Enfin tu me regardes
insolente et fière.

A mes bras fatigués,
quelques éclaboussures
de toi.

De moi.

La nuit viendra te sécher
et mes plaies,
elles,
continueront
de suinter.

Lorsque je t'ai prise,
tu étais vierge

Regarde, regarde!
ce que j'ai fait de toi...

la pute

de mes états d'âme. "

Lol47

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C'est MÔA...!
Vous attendiez tous. Enfin, je suis là.

Zazou lit LOL-Lettres à Laura-

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Regalez-vous !

Tout roule




Le bonheur, tout près. Parfois très loin. Parfois jamais. Des fois toujours. Des fois jamais.

Il était une fois "trois fois rien" qui me rongeai(en)t les os, disloquai(en)t mon squelette, imbibai(en)t mon cerveau d'anicroches de lèvres-
D'yeux qui se fermaient, globalité d'un monde fermenté à L'ALCOOL-dynamite, dynastie
de pas envolés.

15 jours. Obstination de l'abstinence.

EUT-BU EST-CE QUE ?!

...

Lol.

Exercise en Rocambole-lolesque


Saigneur,
Plein d'humour.

La nuit,
M'allaite.

Whisky-tango,
Intangible,
Un poulpe géant,
Format mastic.
Sous les pierres angulaires en fenaison, les oranges s'ankylosent.

L'idée tentacule.
Morphine à gerber les fleurs du soleil. Latrines ANNO DOMINI.


Tu : dis-moi !
Ma dimanche!
Ma vivisectrice!
Ma cocaïnette!
Ma suceuse d'encéphale!
Mon essence!
Mon ébranleuse de tour Eiffel!
Erigée, à la pendule, un leurre.
En orifice, office,
Porte cochère nappée de chocolat.

L'instant se tasse et désormais,
Des cactus poussent,
Dans nos gorges,

Et nos bouches sucent, antinomiques,
La jachère.

..................

..............

..........




L'homme qui portait un diamant...



...un diamant dans sa tête.




Vingt ans de circonstances,
Aggravant le matériel
L'agrémentent .

Vingt ans qu'il n'avait posé un mot par terre ,
Des ailleurs et je reviens .

Frisson, accélération des contraires .

Et reconstruire la souche ,
Et l'homme-dit :
Fort-molles ;
Des larmes en armes blanches ,
Rejaillira la source ,
Insulaire mot ,
La semence !


A Jeoffrey http://artists.dsimprove.be/jeoffrey_stiernon/

Le jeu des quilles musicales


Je vais baisser la lumière car la lumière de mon jour te fait peur.
Toutefois, et le sais-tu, veux-tu bien le comprendre, seule notre lumière compte.
Derrière la porte, des yeux scrutent et je me fiche de savoir si ce sont les yeux de dieu ou du diable qui nous regardent.
Le jeu des quilles musicales que nous pratiquons dans la cour de nos miracles.
Et sans invitation pour personne.
Tu vas chercher la quille, tu me la ramènes.
Je ne sais si les chants désespérés sont les plus beaux mais le nôtre est le plus beau car il est notre propriété unique. Défense d’entrer.
Ne la touchez pas !
Je lance une autre quille, tu l’enveloppe délicatement dans ta bouche, et tu me la ramènes.
Mon regarde s’enflamme quand je vois se tortiller tes fesses comme aux plus beaux jours.
Le galbe de tes courbes est magnifique.
Je crois que tu pourrais rendre jalouse certaines jeunes filles de vingt ans.
Non, ce n’est plus un mensonge dans ma bouche. C’est une vérité crue qui me noie parfois les yeux de larmes quand tu ne me parles plus.
Quand tu parles aux murs qui ne te répondent pas.
Dans l’espoir que je scie les barreaux de ma prison.
Cette prison où je semble me complaire.
Tout verre est bon à boire, alors je le bois.
Et pendant ce temps, tes lèvres se mouillent de larmes.
J’ai la tête comme une balle de tennis qui heurte le filet.
Match perdu. A joué sans combattre. A pesté contre l’arbitre. A insulté son adversaire.
Ne veut plus répondre aux interviews.
Carrière brisée. Ne rejouera pas. Sa seule et fidèle supportrice ne le suivra plus.
Elle regarde les posters de son idole.
Elle n’a plus de larmes.
Une vocifération lui déchire le cœur.
Lui, il fait l’amour désormais à des oiseaux qui ont perdu leurs ailes.
Le Moi Je est un homme mort.
Le jeu des quilles musicales était un jeu sans destin. Une bravade du temps qui passe.
Alors, tu sais mon amour, je n’aimerais pas faire partie des belles âmes qui parlent du cœur comme d’autres parlent du nez, comme le disait Georges Bernanos.
Je ne n’aimerais pas l ‘entendre de ta bouche.
Sois belle.
Aime-moi.
Aime mon âme et ses trous noirs.
Ses pertes de vitesse.
Le cheminement de ce frisson qui nous parcourt le corps.


27.4.08

Incognito ergo sum

roman disparu
écrire est mon chemin de Troie
je ris
je cotonne à la tige les manipulateurs de ma pensée
en épousant les formes de la poupée gonflée
gonfable
j'attends le summum une virée des cimes
décimale à la seconde près
donnant ma langue comme un coup de chat

zêlé ou deux fois elles à coeur galette
le canevas
de la peinture des rues étroites
m'insuffle enfin des circonstances
que j'ai toujours demandées

qui est ce who is it
he's it
la liberté souveraine de l'artiste
ou en cure de désespoir atone
ebranleur des branches du tragique
il cratère
il klaxonne
cruel il imagine des araignées imaginaires

sans testament
il brûle la vie en diagonale
les reliefs du grand désert s'agitent
et quand il sera à bout
je vous le laisse
vous pourrez le pendre à la crémaillère

26.4.08

Le paradis mou

L'horizon délavé des montagnes
S'offre à la moiteur dense
Aux contingences qui donnent une raison d'être

Qu'une vague vienne
Qu'une larme vienne
Qu'elle chasse l'autre
Que la montagne m'ensevelisse
Que je sois beau
Que je sois mort

Sur l'autel immolé
Dieu-femme lèvres cernées rouges
Rien n'épuisera mon orgueil

Option de rêve pour une mort usuelle

La Rose Noire

Ce qu’il me reste de vertu.
D’indignation feinte, de regrets aussi.



Voici venu le temps des roses noires, des coups de pied au cul.

- T’as remarqué mec ? Les prénoms de mes intervenantes se finissent toujours en A. So happy, je roule vers 46. Oublie-moi ma petite Natacha. Oublie mes mains et mon sourire.

- Est-ce vrai Lol, que tu écris toujours en te masturbant ?

Parfois oui, parfois non, et le tout sur fond musical. Avec des phrases courtes, répétitives, comme des assauts répétés, des chimères à déchirer.

Je sais, j’écris comme un livre vide….qui se trouve à la cave.

Natacha est noire. Pas autant que mon sang mais autant que mes textes.

Attache-moi baby, attache mes mains et mes mots !

Je remplis les cendriers et je vide les verres.

A part le fait (signifié=signifiant) de n’avoir pas pu pécho toutes les petites mongoliennes à foune de la terre, on mettra cela sur le compte d’une pusillanimité extrême, j’ai rencontré par le biais de la fiction, des sirènes filiformes, au nombril brûlant, qui m’auront caressé par devant et par derrière.

- Chou ?

- Oui, Natacha ?

- Je crois, chou, que tu rends tout le monde malheureux.

- Possible, mais suis-je le seul responsable ?

Bénis soient les croyants . J’ai longtemps cru que je pouvais exister en tant que moi-même, que je pouvais nourrir l’ambition de me regarder tel que j’étais.

Par la force manifeste d’une sourde conjonction d’éléments perturbants, le miroir est devenu fratricide.

- Chou, pourquoi es-tu à ce point si séditieux, si pervers ? A un point qu’il me semble que tu n’as jamais envisagé autre conversation que celle que tu entretiens fréquemment avec toi-même.

- Ma foi, je ne sais pas, petite black chérie. Tout ce que je peux te dire, c’est le seuil fixé par mon intuition : Lol47, c’est une abréviation pour The End. Ce jour-là, il ne te restera qu’a faire un compte-rendu aux papes de la psychanalyse.

L’éternel est un processus à la con.

Oui, tu m’entends, un processus à la con !

Niveau catégorie O.

Et quand les larmes ne viennent plus, il est presque temps de déclencher le signal d’alarme.

L’aiguille transperce mes yeux quand elle tourne.

J’essaie de la faire tourner à l’envers tout en sachant qu’il n’existe aucune solution existentielle au chemin que j’ai choisi.

Mourir c’est con.

C’est surtout très con de mourir sans avoir vécu. C'est vulgaire.

Je te demande une seule faveur.

D’étendre mon cadavre sur un lit parsemé de roses noires.

- Tu étais qui Lol ?

- J’étais la Rose Noire.

[...]

Le démonde de Lol, tête à sarcasmes, poésie dyslexicale, remugle qui s'aveugle, se projette en victime, XXIeme siècle-défloraison de la feuille blanche-