8.5.08

Vie et mort d'un deejay à bollywood dans sa cuisine


S’essouffler.


Dans le chloroforme.




Les notes dissonent, jouxtent la mesure.



Le roi est mort.

Mais il reste une parcelle d’un après-midi

vivant.



Lévitation.



A marée haute.


L’homme qui joue n’est ni une barque ni un cheval. Ms

D.







Un après tout, soulevé de terre et sa langue de

providence me transporte jusqu’au -delà , au gré du vol

extatique.



1_




Corcovado !




2_



Bollywood !



3_4





Deejay !





La mort est une pute.



Elle couche avec tout le monde.



Poésie pastèque.

Noire pour la soif sous la peau blanche.

Virtuel agressif.

Et Gilles de Rais prononçant l’oraison : dépêchons !



L’inertie des anges.








Une pute d’inertie car aujourd’hui c’est demain, qu’il soit

bon ou mauvais.








Inertie, halètent les villes en sueur.




Alors, de temps en temps, je me tortille, je me fais une

chaude-pisse, j’écris des poèmes que je jette dans

l’évier de la cuisine.







Tout contre le buffet en formica.



De la cuisine.








Et je globule à mains pleines tes rouges mamelons,

ruche vénérienne, et je tombe à genoux emporté par le

Gulf-Stream, j’avale le miel chaud , ce festin imminent

tombe dans ma bouche.








Mes poings sur ses hanches, c’est le choix de la reine.



En bas.



Plus bas.


En bas.






Plus bas, Monsieur.







La reine danse.



Et sous le parapluie, je mixe avec mes dents les perles

de foutre, les fœtus, compositions, amours lactées de

sang et de pisse et de l’excrément conjugal.



Vie et mort d’un deejay à Bollywood dans sa cuisine.





- Vous avez des preuves ?








- Corcovado : « La mort est une pute. Elle couche avec

tout le monde. »





http://media.putfile.com/corcovado-56-39















1 commentaire:

Anonyme a dit…

tu me donne...
toujours...
l'envie de lire...
à voix haute...
dans le silence...

Lulli