4.4.09

LUNDI dolorosa de troupeaux , JE, NOUS, rouges


"Je ne suis rien, jamais je ne serai rien. Je ne puis vouloir être rien. Et cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. "


Fernando Pessõa

« Vous êtes vraiment impitoyable avec la mélancolie », me dit-elle.

En mal d’aplomb,
les coussins tanguent.
Les ceinturons tournent en boucle.
Dorsal en ré mineur.
Appuyer sur...

Je pénètre, je m’informe.

Introducing… Mrs Stone...A dessein .
Et les genoux rouges.



Du courage






Je n'aurai vraiment aimé que la vérité, écarlate, éclatée, vécue, réelle saignante, saignée; qui, que n'ai-je pas tué, par amour d'elle, y compris moi-même ? » (15 mars 1965, Ecrits Intimes, ROGER VAILLAND)

Mon sexe de plastique se glisse sous ta peau.
Nos vies normales . Mille euros. Relation avec le patron. Politesse matérielle.
Puis me blottir contre toi, chère langue latine. Le tissu luxueux de l’arc-en-ciel.
Derrière une porte blindée, une utopie m’attend. Il m’est égal que personne ne veuille ou ne puisse la partager. Elle m’attend. Ses longs cheveux coulent le long de son dos. Elle a les bras croisés sur sa poitrine.

Demain je m'arrête en face du miroir et je me dis tout.
Je me dis que j'ai presque du talent. Je me dis que je suis presque intelligent, presque beau. C'est à mourir de rire, vraiment.

Veuillez agréer, Madame, l'expression de mon formidable désolement.

Pour m'avoir croisé, sans doute, il en faut.
Du courage.


Quelques oeuvres du sieur Félicien Rops.


Combat de négresses nues dans la neige


















Les gros bourdons de soleil, zèbres du ciel, ont commencé à envahir la plaine translucide, glacis de l’illumination. Les paysans de tous les bords de la fazenda sont accourus; les courbaturés, les hommes de main, les va-nu-pieds, insectes vivant de méchanceté et de menus larcins. Minus habens il est selon les humeurs du propriétaire, des jours de servitude, de peine à creuser la terre profonde.
Quant vient « Le Jour d’EDGAR », les mines s’allongent , comme on va à confesse, on s’habille, on devient élégant. A la musique des cuivres, l’immense gerbe émigre vers le nord. La tribu sans souliers se prosterne devant le culte des sénateurs.


Apprêtées, polies à la cire, les deux antilopes en carbone sont emmenées dans le ce cercle qui dira la loi; elles combattront enchaînées comme des pense-bêtes, la vaincue rastaquouère finira étranglée, sultane pendue par une ficelle. Le Jocrisse les présente à l’assemblée des ripailleurs fous, il examine sans ménagement leurs chairs, leurs peaux, leurs oreilles et leurs dents. Du cou jusqu’aux chevilles, serrées, tressées de mille maux piquants. L’une d’elles a les seins en forme de tire-bouteilles, elle porte son huitième enfant et la plus jeune est tellement fière qu’elle fera monter les enchères au plus offrant.

Le grand couteau sémaphore s‘enfonce d‘un ton sévère, alors le gong de la montagne retentit. Les yeux des béotiens aux formes trapues, moins que le nez et plus que le visage, s’excitent comme des aiguillons.
Seul au milieu de ce contingent microbien, l’homme au grand chapeau, immense émissaire , le mangeur de serpents admire la lutte des fumeuses noires sur le sol glacé, leurs babines retroussées comme des ballots d’argent.


Au niveau des genoux puis en bas, l’une tombe. Amanie, huitième merveille du monde au ventre rond, s’enfuyant dans la transparence.

Maintenant, pendant, demain.
Ailleurs, elle ira.


La négresse blanche dont le secret sera respecté jusqu’aux nuits tombantes, dont le feuillage est plus touffu qu’un songe, les yeux des flèches roses, le coeur d’une noyée rejetée par les fleuves du grand pôle.

Il neigera noir au fond des douves, dans le culte de la déesse-bougie, les cétoines s’habilleront d‘ors, garde-chiourme avec leurs masques de gitans formeront cercle autour de l’évanouissement de la princesse, porteurs de silence et de bronze.


Et lui, l’homme qui mange les serpents cherchera au-delà de l’abécédaire, les pas continuels sans pente, sans fin, sous le manteau de la neige, la lumière du jour, le mélange de pus et de sang.
Dévoué à la sanie.
Terrible hallebardier, serpent de la négresse, Rodrigue battant ses flancs à raviver les charmes de la machine-nue, l’étreinte de son étreinte, l’être de son être, Son Allégresse, l‘épiderme des sédiments, la ferrure dorée.

Vers sa genèse, il marchera à pas de géants, sous son manteau de fourrure il cachera son idée noire, grattera la terre huileuse, à se rendre hideux et blême sous le ciel plombé du vol des frelons. Des décennies passeront en minces filets de prières, assis dans le feu de la force obscure.

3.4.09

NARCOSE

Narcose

Heures froissées ** D'un réveil
Aux murs blêmes ** Où des voix floconnent
Libérant des peurs atones** Qui fouillent le brouillard
Où ricanent des cauchemars ** Emmitonnant la peine
En couleur où mourir ** Ouvrant la paume de la vie.


Lisette

"entre la bouche du pistolet et les pieds de la croix"


le KAMI de KAZE


Heure de Washington.

Imaginez une Z. Scène délicieuse.
N’êtes pas sans savoir qu’il n’y a pas de rime riche à funiculaire.

Le vent divin.
Tokyo-Tempête, elle souffle. Le prix de base est de quelques milliers de Yens.
Je vous laisse imaginer la suite.
Cet exercice est le prix qu’il vous restera à payer dans l’histoire de l’érotisme.

Sur le toit de l’immeuble, l’homme arrose, et la femme japonaise tremble de froid; le soleil meurt dans le ciel.

Les rues adjacentes marquent le pas des passants mondains.
Ici, ondule l’œil des billards.

Imaginez cette vue délicieuse : une chienne nue rampant sur une laisse à chaînes comme un porc de truffe avec seulement ses sens animaux.

Halètement, reniflements.
Perpétuité.

Abattre les amarres.
Ouragan.

Maintenant, lève-toi et marche.
Écoute sur mon cœur mourir le temps.
Écoute ma peine qui se déchaîne.
La liesse des ouragans.

Je suis « le Kami de Kaze ».
Je suis le tout-puissant.

Un kami-kaze
Un-puissant.




A lire sous Quicktime ou VLC media player.

COLTRANE



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Je ne me suis jamais demandé si les gens comprennent ce que je fais... La réaction émotionnelle est la seule chose qui m'intéresse. Du moment que cette communication instinctive s'établit, la compréhension n'est plus nécessaire.

COLTRANE

2.4.09

Journal intime d’un fou. A LCbeat.


















Quand l’heure commence à se fermer, je compte les minutes, la bouche ouverte. Je joue à l’ours chassé, destin et source d’une fragilité, conquête et reconquête.

« La vie est un conte plein de bruit et de fureur, raconté par un idiot. »

Le plaisir n’est accueillant qu'à la seule condition que vous le trouviez sincère. Il épuisera nos toutes petites misères, arrondira les angles de notre tête. Ne vous occupez pas de moi ! Un jour, le brouillard se lèvera en chantant et le fond de la terre ne sera plus noir . Au menu, des marinades de voyages, des lits sans barreaux, des mots cherchant l’air, le vif, le seul cri qui nous pousse.
L’ultime, la tentation d’exister puisque la vie n’a jamais été vécue.
La Vivre comme une disparition.
Le monde heureux sans vous sera un monde malheureux sans vous.
Les bas de laine manquent de lumière. Médisons.
Sous les ordres d’on ne sait qui, l’erreur se charge d’humanité. L’histoire fait des bulles, je suis le meilleur ami de l’homme.
L’autre jour, quelqu' un m’a trouvé mort alors que je n’étais que blessé. Prisonnier, cheval attaché, meilleur ami, encore lui et dévêtu, cherché.
L’expression est délicate, toucher les choses du bout des doigts. Faire état de parcimonie sans quoi les choses ne se rendront jamais véritables. Glacées, elles ne pourraient que demeurer dans le fourreau sur la vieille commode et vous ne pourriez plus les toucher.
On crée sa propre violence en voulant anéantir la nature. Il suffit d’une seule phrase accrochée au mur pour nous rendre la vue, s’épuiser à dire oui, toujours, s’épuiser à dire oui aux frontières relâchées.
Le verbe, sur l’île de sein, fait partie des mésanges. Des blondes et des brunes, des adjectifs alcoolisés , démangeaisons d’épithètes, des rires et des songes, des plus-que-parfaits, dieu que la vie est une idée qui me rend fou.

Fou d’elle, si je la croise un jour. Je la perforerai et dresserai l’inventaire du jeu.
Prélude à l’œil.
L’instant qui ressemble à une devinette. Parce que tous les rêves méritent qu’on s’y intéresse.
Et que tous ces rêves méritent d’être beaux. L’agitation de l’invisible qui nous permet de croire en nous-mêmes.
Toute solitude, dirons-nous, est la bonne.
A apprendre,
A aimer.

Le bruit des bottes engendre les despotes, la fureur.

Je suis un rêve qui a fini de grandir. Je n’existe pas.

Palindrome de l’éperdu, je cherche à vaincre je ne sais quoi.
« La vie vaurienne » et LC Beat m’accompagnent. Le désarroi, la tristesse qui ne m’existe pas.
Jerry Roll Morton.
Pêle-mêle, frères et sœurs.

Les infirmières. A mon plus grand éternuement.
Pitié Salpétrière.
Pitié pour les enfants malades de l’ hosto Necker.
L’hôpitié.

Pitié pour les cons.

Pitié pour ceux qui ne bandent pas.
Pitié pour ceux qui ne bandent plus.
Pitié pour celles qui ne mouillent pas.
Pitié pour celles qui ne mouillent plus.

Pitié.

Dancing du samedi soir.
Les âmes mortes se rassemblent.
Redingotes à portée d’un liquide séminal.

– Tu danses ?
Je panse et j’essuie. Je m’enfuis.

Fausse idiote ? C’est un interrogatif. C’est de la poésie.

Moi pas comprendre.

Alors, je l’enlace et elle danse.
Ce sont les mondiaux de l’esprit, jeux olympiques du savoir. Trop tard. Tout le monde crève.
Il fait. NOIR.

Ta gueule Fédor ! Sous le sol.
Et je promène ma gueule de carapace, partout, où ça glace, la nuit quand il fait noir sur mes lèvres.
Je promène mes mains, mon atomiseur mais personne ne veut de ma guerre.

Je promène mon ennui en laisse.
Tout le temps s’en va nulle part.

Mon cœur n’est pas un artiste. Il ne faut pas faire attention. Aveugle je suis ,et un sacré évangile sur les bras. Embarqué sur une toile, mon fardeau.

Psychologie à la Brigitte Bardot.
Porte de Pantin, Yquem, vitre automatique retroussée et mini, mini-jupe. Foune, Jaguar, deux grammes. Lady Marmelade.

– Non madame, la maîtresse est en retard !

Voulez-vous coucher avec moi, ce soir ?

Sleeping-beauty, trois Ricards, deux Dorcels d’affilée, une pute en retard.
TVA.
Latex 33 tours.
La vie me détourne les microsillons.


Ma vie est une cigarette.
365 degrés.
Un rythme.
Un James Dean.

Ma vie n’a rien vu et c’est pour ça qu’elle me plait.


A Jean Rhys et à LCbeat. Ce texte est une entrave et je l’assume.

« La beauté sera convulsive ou ne sera pas» A. BRETON


A propos d'Hans Bellmer "Il a choisi par vocation d'échanger son plaisir contre le péché des autres"

Daniel Cordier

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1.4.09

Carrefour des civilisations


"Voici qu'une marge avance, qu'un centre recule.
L'orient n'est pas absolument Orient,
Ni l'Occident, Occident.
Car l'identité est plurielle,
elle n'est pas citadelles ou tranchées."

Mahmoud Darwich 1941-2008

MANDIARGUES


Je reviendrai prochainement sur cet auteur que je viens de découvrir.
EXTRAORDINAIRE.
Il est venu et je deviendrai.

«Caresser est plus merveilleux que se souvenir.»
[ André Pieyre de Mandiargues ] - La Marge

[ Dans les années 1960, une étudiante décide de consacrer son diplôme de fin d'études à André Pieyre de Mandiargues. Et rapidement «[se] laisse dominer par [son] sujet» : Jacqueline Demornex devient l'amante de ce poète surréaliste né il y a exactement un siècle. A son tour, «Le pire, c'est la neige» (Sabine Wespieser, 20 euros) est tout entier dédié à la fascination littéraire et amoureuse que l'écrivain exerça pendant vingt-cinq ans sur la jeune femme, muse libertine qui s'identifie volontiers à Nadja. A la mort de son ami fidèle, elle redécouvre ses propres journaux intimes et les nombreuses lettres, pour la plupart érotiques, qu'il lui adressa. «Ces centaines de milliers de mots ont rendez-vous dans ce texte» pour une dernière rencontre, scellant leurs parcours respectifs dans ce qui demeure au coeur de leur histoire : l'écriture.]



Camille Tenneson
Le Nouvel Observateur

"Celui qui sait aimer peut seul savoir combien on l'aime."***




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***MUSSET.

31.3.09

NAUTILIA

* Fuyu no yo ya Umi nemuraneba Nemurarezu

Une nuit d'hiver...
Sans dormir, j'écoute la mer
Qui ne dort jamais.


Masajo SUZUKI

Etienne, Etienne

La salope
Juste après une pipe d’enfer elle m’a craché un bébé bleu sur la carpette Ikea
« T’es mimi, tu sais » m’a-t-elle fait en dandinant vers la salle de bains
Ida.

« Dis, Bébé Bleu : comment devient-on père sans avoir tué le sien ? »
Bé’ Bleu se faufila sous le lit et disparut

- Des omelettes, chéri ?
- Un café, fort, très fort
- D’acc’
Et elle m’a embrassé sur le bout du nez
Et une larme a coulé sur ma joue
Ida dit que je suis beau quand je pleure, « tu es beau quand tu pleures »,
Qu’elle aime mes oreilles, « j’aime tes oreilles », et ma façon de tourner la tête de ¾ gauche quand je regarde par la fenêtre
« Tu es merveilleuse Ida, merveilleuse »
Ida a une manière bien à elle de tourner la tête de ¾ droite quand je l’aime par derrière

« Mets tes bas Ida
Ida a mis son haut
« Attache tes cheveux Ida »
Ida a mis un jeans

« J't’aime, Ida, mais je suis fragile
Fragile comme un bas Ida
La peur Ida
Le temps Ida
La même porte Ida
Les mêmes omelettes Ida
Le même moi Ida"

Ida a versé le café
sans ciller, comme un dieu


ETIENNE DAMIEN


« Je ne connais plus aucun personnage capable
de peupler un poème quel qu’il soit
je ne suis l’affinité que de mon œil »

Quel magnifique geste phallique !

Le savoir a été trahi.
Alors, je me réfugie dans le peuple des pliés, des occurrences.
Rêveur de lampions dans l’exacte décimale.

Le suicide affectif de Mr PO-GO.
Tout de go, je. Ce qu’il désire, pipes, yeux verts comme une femme-enfant.

Les gouttes par pintes. Et les strophes lointaines des grands poissons japonais.
Ses regards fascinent.
Elle aux toilettes. Rivière à bride abattue.

On écrit parce que le soleil luxe la nuit.
On écrit, en sueur, les jours qui suivent, des livres.
Le ciel nous cogne la tête et les pieds. On écrit.

On écrit, le cœur léger que l’on accroche au mur, le cœur léger que l’on punaise.
On écrit nu-pieds, dansant pas du cheval, tango.

On écrit sur l’infernale vie, sur l’illusion froide.
Avec les filles, fleurs de Fréhel, et fleurs du sable, au long ânonnement des faiblesses consenties sur l’échine molle, on écrit.

On écrit sans impressions, pour s’endormir.
On écrit, on dégringole sur les tuiles.
On chavire, on écrit.

On se souhaite bonne nuit, on écrit.
On lutte contre le ventriloque.
Ozone, chronos .
On écrit en se disant si elle me lit, elle aura les yeux rouges. Au lit.
Vénal, on écrit raté.
On écrit derrière le rideau, en avançant le cou.
On écrit , on s’emporte à tout jamais dans une noblesse hautaine.
On écrit, les sens à nu.
On écrit le difficile, sa famine, sa peur, ses courages, l’autre loi qui nous a vus naître.
Le goût des effluves en fil conducteur.
Puis les parties perdues sur l’oreiller, les commotions, Byzance, l’étrangeté.
Césures que l’on déprave.

Les pédés rats.
Pédés, rats du voisinage.
Matent la fleur de mon anus à l’amour.
Je suis le cauchemar de la rose.
Avant que d’avoir fini de t’expliquer, je tombe.
Je tombe mon mégot, mon anatomie biblique, prête à tirer.
She’s an aspirateur au téléchargement gratuit. Elle me dit tu. Je l’appelle Elle.

Je ne cherche pas midi à quatorze heures…
Je ne recherche rien, je cherche...
En Coranie, j’écris.

( Préface de la lutte dans le pavillon aux asthmes )


Sidi chichi ahwah ahwah!!! sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah!!! Sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah !!! Sidi chichi ahwah…!!!

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30.3.09

kraft ET bing !


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L'URL que vous voulez obtenir n'est plus valide et l'article correspondant � cet URL n'est plus en ligne sur le portail

Du monde...au BAL CON

Disons... histoire de faire remonter l'audience de ce blog avant que la solution ultime n'intervienne: me foutre à poil !

" The wild, cruel beast is not behind the bars of the cage. He is in front of it"
Axel Munthe










Bon, ça déborde un peu du CON TEXTE littéraire.
Que ceux que ça irrite (la gorge, bien entendu) se mettent à l'apnée ! Ils y trouveront une source d'inspiration, munis de :

SAINT-AUGUSTIN

“O Dieu! accordez-moi la chasteté, mais pas encore maintenant.”


“L'enfer a été fait pour les curieux.”

Ah, que ce saint était bon, nom de Dieu !



ReallySimpleSeeds_ from Lanvideosource on Vimeo.

2009, ODYSSEE des mots dans l'espace.

DES MOTS.












29.3.09

PATAPHYSIQUE & ANAGRAMMES

Apathique Psy Apiquat Physe Sapa Pythique Sapa Typhique Tapa Physique Saphique Typa Phasique Typa Haptique Pays Phatique Pays Equipas Typha Apiques Typha Apique Typhas Equipa Typhas Paqueta Hi Psy Hata Pique Psy Apiquat Eh Psy Apiquat He Psy Apiqua The Psy Taquai Hep Psy Tapa Physe Qui Saqua Type Phi Saqua Type Hip Saqua Te Hippy Saqua Et Hippy Taqua Physe Pi Taqua Se Hippy Taqua Es Hippy Phase Typa Qui Aphte Quia Psy Aphte Quai Psy Aphte Pays Qui Haquet Api Psy Haquet Papy Si Haquet Pays Pi Hates Papy Qui Haste Papy Qui Hate Piqua Psy Hate Papys Qui Piqueta Ah Psy Piqueta Ha Psy Equipat Ah Psy Equipat Ha Psy Appuyes Qat Hi Appuye Qats Hi Paquets Ay Phi Paquets Ay Hip Paques Typa Hi Paquet Hia Psy Paquet Hai Psy Paquet Pays Hi Paquet Ays Phi Paquet Ays Hip Paque Hiat Psy Paque Thai Psy Paque Hait Psy Paque Typha Si Paque Typas Hi Paque Pays Hit Sape Typha Qui Aspe Typha Qui Pesa Typha Qui Paye Spath Qui Paye Squat Phi Paye Squat Hip Quetas Papy Hi Taques Papy Hi Saque Typha Pi Saque 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Paquis Typa He Piquas Typa Eh Piquas Typa He Piquat Pays Eh Piquat Pays He Piquat Ays Hep Piqua Typas Eh Piqua Typas He Piqua Pays The Piqua Ta Physe Puai Qat Physe Tiquas Papy Eh Tiquas Papy He Quais Papy The Quais Typa Hep Quasi Papy The Quasi Typa Hep Tiqua Papys Eh Tiqua Papys He Tiqua Pays Hep Quia Papys The Quia Papy Thes Quia Typas Hep Quia Pat Physe Quai Papys The Quai Papy Thes Quai Typas Hep Quai Pat Physe Aisy Qat Huppe Papy Squat Hie Qat Ay Hippeus Hata Que Pi Psy Tapa Eh Qui Psy Tapa He Qui Psy Tapa Que Hi Psy Taqua Eh Pi Psy Taqua He Pi Psy Haie Qat Psy Pu Hase Qat Pi Puy Paque Ta Hi Psy Sape Qat Hi Puy Aspe Qat Hi Puy Pesa Qat Hi Puy Payes Qat Hi Pu Payse Qat Hi Pu Apte Ah Qui Psy Apte Ha Qui Psy Peta Ah Qui Psy Peta Ha Qui Psy Tape Ah Qui Psy Tape Ha Qui Psy Pate Ah Qui Psy Pate Ha Qui Psy Peau Qat Hi Psy Paye Qats Hi Pu Paye Qat Hi Pus Paye Qat Phi Su Paye Qat Phi Us Paye Qat Hip Su Paye Qat Hip Us Taque Ah Pi Psy Taque Ha Pi Psy Queta Ah Pi Psy Queta Ha Pi Psy Ase Qat 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Baraka

Ah ! c'est quand même mieux que du Claire Chazal...
Ceci dit depuis la disparition de Caméra café avec la sublissime Jeanne Savary, je ne regarde que très rarement la TV, à part le sport et les guignols, parfois quelques trucs sur arte.

Me protège l'unisson

Un petit coup d’épistolaire. Je trouve cette phrase aussi bonne que le jour où je me suis immaculé mari-malheur

– A voix haute, s’il te plaît !

Les pieds à ses poings liés, elle est assise nue sur le canapé. Je lui ai demandé de me lire des phrases du livre.
Je lui avais demandé qu’elle soit absolument nue et que ce soit absolument elle qui les lisent.
Je voudrais un goût de violette à ses bottes.
Mais elle est jalouse de Laura Davies. C’est normal et satisfaisant. Est-ce que c’est elle, une autre ?
Est-ce que l’autre sait si c’est elle ou une autre ?
Personne ne songe à comparer la beauté avec la beauté.
Sauf l’azur de mes mois passagers.

Le temps chasse nos digressions.

– Lis à voix haute.

Elle est incarcérée.
Est devenue mon animal parce qu’elle a senti ma nuit lui passer tout le long de son corps.

Son pléonasme gèle mes yeux. C’est une des autres mais je sais laquelle, et je l’aime vraiment.

« Dans mes rêves, une brume s’étrangle dans l’herbe.
Je ne ferai plus jamais l’amour à des femmes enceintes de mes pas.
J’agenouille mon horreur entre les bras du fleuve. »

Sa voix me gifle. Tous les bonheurs sont assassins. Son dos est penché.
Reine des peintures, un jour vous le saurez vraiment.
Tous les poèmes sont écrits pour dire je t’aime.

Et si je dois être ce temps d’analyse, ce tout, ce moi, ce rien, l’apostrophe du demi-matin, aube en sursis, si je devais être et si je ne suis rien, je deviendrais toi pour être l’autre et tu deviendrais moi pour n’être rien.

Le cloître a des formes humaines. Nul n’est un lieu pour statufier personne. Quant à rire de ma parole, c’est une apparence blessée , le non-lieu qui inanime, un objet qui renvoie.

Le pouvoir de toute ma musique est d’être dans la destination.
De fixer une création.
De n’importe quel ordre.
Qu’elle s’oppose sur une scène à la magie ou qu’elle écarquille le silence, qu’elle fasse don hors des mots le langage désarticulé.

Chaos, pantomime.
Il n’y a que ce qui change qui n’est pas d’époque. L’amour reste le même.
Et le soleil continue de briller sur l’ombre.

Me mettre d’accord avec la matière est un imprévu qui m’attache depuis le temps vécu.
Je suis le fiancé de la mort. Son danger, son double, le lien qui détache, redouble.

Corps-rétine.
Partir, enfuir la pensée.
Me protègent les racines de l’hiver en déraison.
Me protègent l’amour et les liens véritables.
Me protège l’unisson.

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FEDERICO


Il y a du lilas.
Il y a dans les yeux de Federico.
Il y a dans les yeux de Federico Garcia Lorca.

Dans les yeux de Federico Garcia Lorca, il y a.

Dans les yeux de la fosse commune, il y a.
Du lilas et une vieille outre.

Les yeux de Federico.
Les yeux et les os de Federico.

OS OTROS.

NOSOTROS .

La muette.
La langue des poètes.
La langue du complément d’objet indirect.

Et il y a les yeux de la terre qui mangent tes sanglots, Federico.

Je penche ma tête sur toi.
Les frissons m’emprisonnent.
Tes yeux encerclent mon œil et je pleure.

NOCES OTROS.

Il y a des larmes de regard dans les yeux de Federico Garcia Lorca.

LOL à FEDERICO.


« Ciudad sin sueño
(Nocturno del Brooklyn Bridge)


No duerme nadie por el cielo. Nadie, nadie.
No duerme nadie.
Las creaturas de la luna huelen y rondan sus cabañas.
Vendrán las iguanas vivas a morder a los hombres que no sueñan
y el que huye con el corazón roto encontrará por las esquinas
al increíble cocodrilo quieto bajo la tierna protesta de los astros.


..

No duerme nadie por el mundo. Nadie, nadie.
No duerme nadie.
Hay un muerto en el cementerio más lejano
que se queja tres años
porque tiene un paisaje seco en la rodilla;
y el niño que enterraron esta mañana lloraba tanto
que hubo necesidad de llamar a los perros para que callase.


..

No es sueño la vida. ¡Alerta! ¡Alerta! ¡Alerta!
Nos caemos por las escaleras para comer la tierra húmeda
o subimos al filo de la nieve con el coro de las dalias muertas.
Pero no hay olvido, ni sueño
carne viva. Los besos atan las bocas
en una maraña de venas recientes
y al que le duele su dolor le dolerá sin descanso
y al que teme la muerte la llevará sobre sus hombros.


..


Un día
los caballos vivirán en las tabernas
y las hormigas furiosas
atacarán los cielos amarillos que se refugian en los ojos de las vacas.


..


Otro día
veremos la resurrección de las mariposas disecadas
y aún andando por un paisaje de esponjas grises y barcos mudos
veremos brillar nuestro anillo y manar rosas de nuestra lengua.
¡Alerta! ¡Alerta! ¡Alerta!
A los que guardan todavía huellas de zarpa y aguacero
A aquel muchacho que llora porque no sabe la invención del puente
o a aquel muerto que ya no tiene más que la cabeza y un zapato,
hay que llevarlos al muro donde iguanas y sierpes esperan,
donde espera la dentadura del oso,
donde espera la ¡mano momificada del niño
y, la piel del camello se eriza con un violento escalofrío azul.


..

No duerme nadie por el cielo. Nadie, nadie.
No duerme nadie.
Pero si alguien cierra los ojos,
¡azotadlo, hijos míos, azotadlo!


..

Haya un panorama de ojos abiertos
y amargas llagas encendidas.
No duerme nadie por el mundo. Nadie, nadie.
Ya lo he dicho.
No duerme nadie.
Pero si alguien tiene por la noche exceso de musgo en las sienes,
abrid los escotillones para que vea bajo la luna
las copas falsas, el veneno y la calavera de los teatros »

FEDERICO GARCIA LORCA

« Lo más importante es vivir »


-Antonio MACHADO à FEDERICO GARCIA LORCA

On le vit marchant entre des fusils
Par une longue rue
Qui donnait sur la campagne froide
de l'aube, encore sous les étoiles.
Ils tuèrent Federico
Alors que pointait la lumière.
Le peloton de bourreaux
N'osa pas le regarder au visage.
Tous fermèrent les yeux ;
Ils prièrent...Dieu lui-même ne te sauverait pas...
-
Federico tomba mort
- du sang sur le front, du plomb dans les entrailles -
... C'est à Grenade que le crime eut lieu,
Vous savez - pauvre Grenade ! - dans sa Grenade !

[...]
On les vit s'éloigner...
Taillez, amis,
Dans la pierre et le rêve, à l'Alhambra,
Une tombe au poète,
Sur une fontaine, où l'eau pleure,
et, éternellement dise :
Le crime eut lieu à Grenade ... dans sa Grenade !


(Traduit par G. Pillement)

L'Amour-Définitions

Amours Saison 1 et 2.

Saison3:
Eût-bu est-ce que ?
Disponible uniquement pour ceux qui puent de la gueule.

Chapitres précédents ; voir à regrets. Un tas de choses inconfortables.

L'Amour-Définitions :

« – Dans le lit ou sur la table.
Sur la table de la table de la salle à manger.
Non. Dans le salon. Sur le canapé. Ou plus exactement, la tête sous l’oreiller.. en train de pleurer. Debout, assis. Par terre .Un et un font deux.
Des trois fois, je préfère la meilleure, celle que je ne t’ai jamais dit et celle que je ne te dirai jamais. C’est qui ce who ? Ah ! C’est lui ? C’est loin ou c’est moi ?
Tu fais quoi, là ? Je m’en vais. Puis je reviens.
Mes genoux me font mal. Comme toujours.
Allume la lumière. Par ce que tu préfères la lumière. Moi, je préfère dans le noir. Amour, gloire et beauté.
Va te faire voir ! »

Elle m’a dit pour me plaire qu’elle voulait se faire refaire les seins. Non, ma chérie, je te préfère comme je t’aime.

SILICONE: permettra de refaire les jointures du carrelage de la salle de bains.

L'Amour -Définitions.
Au lit, à table et indéfiniment.
Sous la table
Mais AUTREMENT.

Debord parle d’une société du spectacle. Au lit, je te baise. Tout le monde je te baise et je te baise, te baise et plus je te baise plus je te trouve gentil.

Ici ou Là, nous trouverons d’autres définitions.
Vous me trouverez au centre. Parfois à gauche, parfois à droite, le plus souvent on me trouve partout.JE SUIS PARTOUT, comme dans les années 40.
J’aime les foules, ce qui s’appelle être plein aux as.

Bon, je relance ou je me couche ?
Amasse.
Ramasse petite limace.
Fais ton trou.

Va chercher la ba-balle !

ISRAËL : petit état. A la droite de dieu. A son extrême-droite.

GUERRE : à nos frontières. Plus bas, en dessous de la méditerranée. Voir plus bas : famine.

[ TOTAL: 14 milliards de bénéfices = PIB de L'Ethiopie dont la capitale est Addis-Abbeba (voir Reggae, Abebe Bikila Bekele, "le roi aux pieds nus"... CLIQUEZ ]

AFGHANE: alcool à brûler, éloignez les produits inflammables.

CHÔMAGE: ne concerne que les plus pauvres.

TELEVISION: tube canonique.

EUROPE: vaste continent disparu.

SARKOZY : pas mieux que chirac.

LOL : pas mieux.
Mais en trois lettres.

Correspondance ignominieuse. Parti pris.
Prendre l’air.
Je croise.
J’ai des nuages et je grésille.
Baudelaire. Non, connais pas.Pas de chance, mort avant moi.
Des hauts et des bas.
De la résine et pas de résilles.

Allô. Oui, que me voulez-vous ?
WHAT ’S DO YOU ME ...HO HISSE ? Ho hisse ?
Je raccroche et j’ai le cœur qui bat.
Un rire me traverse la gorge.

Demain n’est plus demain.
Un lendemain au bout du fil.


Pour les MÂÂÂLEEES ! ! !

___ Étape #5 - Moucher son nez dans ses mains et les rincer.

Étape #6 - Lâcher quelques « pets » et rires parce que le son est drôlement plus fort dans la douche. (L'odeur aussi.)

Étape #7 - Passer la majorité du temps à laver les parties intimes et tout ce qui tourne autour.

Étape #8 - Laver sa crack de fesse, tout en laissant ses petits poils frisés sur la barre de savon.

Étape #9 - Laver ses cheveux. Faire un mohawk avec sa chevelure. Pisser.

Étape #10 - Se rincer et sortir de la douche.

Étape #11 - Se sécher a moitié. Ne pas remarquer l'eau qui a coulé sur le plancher, parce que le rideau de douche était sorti du bain tout le temps qu'on était sous la douche.

Étape #12 - Admirer la grosseur de sa graine vue de profil, dans le miroir encore. Tout en la secouant de tout bord tout coté.

Étape #13 - Laisser le rideau de douche ouvert, le plancher mouillé, la lumière et le ventilateur allumés. ___

Pour les FEMEEELLLES ! ! !

___ Étape #5 - En utilisant un savon au lait de chèvre laver la majeure partie de son corps avec une petite éponge ronde spéciale, mais pour les parties les plus sales, utiliser une simple débarbouillette.

Étape #6 - Laver ses cheveux une fois avec du shampoing aux herbes naturelles à saveur de concombre et d'abricots additionnée de 43 vitamines.

Étape #7 - Laver ses bras encore pour être sure qu'ils sont propres.

Étape #8 - Mettre du revitalisant pour les cheveux ayant une odeur de raisin à la menthe vanillée pour renforcer les pointes des cheveux et les rendre plus lisses.

Étape #9 - Nettoyer les pores de son visage avec une lingette faciale enduit de savon spécial contenant des micro-brosses rondes pendant au moins 10 minutes. (Jusqu'à temps que ça chauffe et qu'on ait le visage rouge)

Étape #10 - Laver le reste de son corps à nouveau avec une barre de savon au gingembre et au café pour redonner une belle couleur naturelle et légèrement basanée à la peau. (C'est écrit sur l'emballage).

Étape #11 - Rincer le revitalisant de sur les cheveux.

Étape #12 - Fermer la douche. Vaporiser la douche avec du Tilex pour ne pas qu'il y ait de buée sur les vitres.

Étape #13 - Sortir de la douche. Sécher son corps avec une serviette de la taille d'un petit village. Enrouler les cheveux d'une serviette super absorbante. ___


Le serpent d'Hippocrate

Et c’est là où je me suis dit, en rentrant dans ce bar, que rien ne m’intéresserait plus que de regarder, d’inspecter, le cul ; des femmes qui marchent sur les trottoirs.

Comme une hostie.
Un cul de femme.

Pas ses mains. Pas ses yeux. Pas son ventre.
Son cul.
Une peinture du Titien.
Une allégorie de carnaval.

Le serveur m’a servi deux demis.
J’ai dit : « Bien serrés, les demis ! ». Alors, il m’a regardé, en remontant son pantalon. Il a pensé que j’étais ivre, qu’il devrait faire une heure supplémentaire. A me servir des demis supplémentaires. Je n’ai pas osé lui dire que j’avais déjà quinze demis dans le ventre, aucun cul ici, aucun cul là.
Il a pensé pendant que je me suis envoyé en l’air.
Des écrans géants.
Des culs de femmes.
A n’en plus finir.

A se faire vomir.
Des types comme moi.
Des laquais, soumis à l’angle de l’hallucination .

Par le trop plein de cette bruissante journée qui n’en finissait pas, le serveur m’a reconduit à la porte. Le tremblement de ses yeux roulants me faisait peur.

– Bon, tu dégages, connard ! ?

Une expression révolutionnaire qui signifie le départ. Un autre cul.
Le mien.

Plan par plan, mettant un pied après l’autre, je me suis à rire.
Je me suis vu à voir des signes et des éclats.
Des culs de femmes, partout. Qui passaient ronds, entiers. J’avais la dalle, envie de mastiquer un cul de femme, de le détruire, de l’absorber.

Mais je me suis endormi, facteur cheval, debout. Près du mur. Cent cinquante degrés de solitude et pas un cul à l’horizon. Rien.

Au matin, les narrateurs respiratoires m’ont trouvé là par hasard. Ils étaient trois, deux , quatre. Je n’en sais rien. Je me souviens seulement du cul de l’infirmière, des pellicules dans ses cheveux.
Je me souviens de mon haleine.

Et de la seconde infirmière.
La rousse qui m’a transporté sur le brancard tandis que le mirador me faisait des signes :
« T’as vu son cul à cette salope ! »
Répétant, incendiaire de la solennité, que je n’avais pas eu de cul dans la vie, ni de vide dans le sentiment.
Elle a mis la forme à la mèche.
Allons ! Allons ! Il faut brûler l’allumette, diriger l’ombre.

Tout le temps que j’ai brûlé, j’ai pensé à son cul.
Par ordre alphabétique.
Un jeu de force par lequel les joues trouvent la gifle.

L’identification magique de la femme, le serpent d’Hippocrate.



« La réalité c'est ce qui continue d'exister lorsque l'on cesse d'y croire »
Philip k Dick

La Chiave avec la belle Stefania Sandrelli, film cul-te.