8.5.08

Vie et mort d'un deejay à bollywood dans sa cuisine


S’essouffler.


Dans le chloroforme.




Les notes dissonent, jouxtent la mesure.



Le roi est mort.

Mais il reste une parcelle d’un après-midi

vivant.



Lévitation.



A marée haute.


L’homme qui joue n’est ni une barque ni un cheval. Ms

D.







Un après tout, soulevé de terre et sa langue de

providence me transporte jusqu’au -delà , au gré du vol

extatique.



1_




Corcovado !




2_



Bollywood !



3_4





Deejay !





La mort est une pute.



Elle couche avec tout le monde.



Poésie pastèque.

Noire pour la soif sous la peau blanche.

Virtuel agressif.

Et Gilles de Rais prononçant l’oraison : dépêchons !



L’inertie des anges.








Une pute d’inertie car aujourd’hui c’est demain, qu’il soit

bon ou mauvais.








Inertie, halètent les villes en sueur.




Alors, de temps en temps, je me tortille, je me fais une

chaude-pisse, j’écris des poèmes que je jette dans

l’évier de la cuisine.







Tout contre le buffet en formica.



De la cuisine.








Et je globule à mains pleines tes rouges mamelons,

ruche vénérienne, et je tombe à genoux emporté par le

Gulf-Stream, j’avale le miel chaud , ce festin imminent

tombe dans ma bouche.








Mes poings sur ses hanches, c’est le choix de la reine.



En bas.



Plus bas.


En bas.






Plus bas, Monsieur.







La reine danse.



Et sous le parapluie, je mixe avec mes dents les perles

de foutre, les fœtus, compositions, amours lactées de

sang et de pisse et de l’excrément conjugal.



Vie et mort d’un deejay à Bollywood dans sa cuisine.





- Vous avez des preuves ?








- Corcovado : « La mort est une pute. Elle couche avec

tout le monde. »





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SEXTANTINOPLE

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William Beck songe.


Au théâtre.


Il use de l’art en publiant l’œuvre : elle, entière.


Lélia, 1854.


Linceul de cendres.


N’est-ce au juste qu’une comédie humaine, au visage découvert ?


Douce frauduleuse, die fraulein.


Nue, aliénée à un tableau.


A tâtons autour de l’œuvre, les dissemblances sont résurgences des cantates.


O Grèce liturgique.


Bas-ventre de l’Orient.


William Beck songe.


À un dessein qui se balance.


Une eau-forte dont l’orgueil se transforme en pénitence.


William beck se penche.


La mort de Bukowski lui a enlevé toute crainte.


« Je n’ai qu’un seul projet : devenir fou. »


Artaud, Huysmans.


William Beck songe.


A la dragée blanche dont il fit l’éloge.


Le nom de l’Enfant.


Elle, l’œuvre soumise, substance .


Sextante Constantinople.


Fragment de la flamme au miroir.


« L’escarboucle formée par l’urine des lynx »…de Théophraste











5.5.08

Axiome anxieux, voire à @...

Après trois semaines d'abstinence, une semaine de congés, quelques traces du soleil du week-end sur la plage, une baisse de libido, dûe très certainement aux anxyolitiques, bon...ce n'est pas le moment de flancher !

Ablutions du sexe dérisoire. A la dérive sur du conditionnel, il y a enfermement des mots et l’enfermement tout court.
Se perdre sur les rivages, en poursuite du « cours toujours ! », en çédillant la sueur qui dégouline le long de mes peaux.
Les anxiolytiques voraces - douleur triste et profonde - et je pousse, je voudrais savoir, je voudrais créer le savoir à l’unisson de tous les corps penchés, mécanique de l’aboutissement final.Cet après-midi, j'écrirai à Heminghway...

Sorry Angel



MAGRITTE

SORRY ANGEL

4.5.08

Incognito ergo sum

roman disparu
écrire est mon chemin de Troie
je ris
je cotonne à la tige les manipulateurs de ma pensée
en épousant les formes de la poupée gonflée
gonfable
j'attends le summum une virée des cimes
décimale à la seconde près
donnant ma langue comme un coup de chat

zêlé ou deux fois elles à coeur galette
le canevas
de la peinture des rues étroites
m'insuffle enfin des circonstances
que j'ai toujours demandées

qui est ce who is it
he's it
la liberté souveraine de l'artiste
ou en cure de désespoir atone
ebranleur des branches du tragique
il cratère
il klaxonne
cruel il imagine des araignées imaginaires

sans testament
il brûle la vie en diagonale
les reliefs du grand désert s'agitent
et quand il sera à bout
je vous le laisse
vous pourrez le pendre
à la crémaillère

La cène