24.4.09

Le guerrier est fini


La passion érigée-
Qu’on éructe faisant fi du désespoir

Alors-
Comme un damné se tordant
-A la branche de l’accordéon-

Je plie cartable et j’installe ma paume
Mes mains bandent le cœur de l’arc : sur pilotis pleuvent les alarmes,
Puis déchirent,

Mes mauvaises pensées
- Tu les liras au pied de l’avion
Sous un ciel de colle

De l’été joyeux rien ne restera
Et défaire
L’amour de la veille
-Ma beauté

Pas sans
Liberté
Pas sans toi / jamais avec

Le vent me vole
J’ai froid
Ma peau mes écailles
Et les yeux clos
Sur le tarmac je te laisse
Mon soleil rouge.

Le guerrier est fini
,
Il se repose.

Aucun commentaire: