27.3.09

TRIlLOGIE Majestueuse

« Qu'est-ce qu'un Irlandais ? » Et Lawrence Durrell, né à Jullundur en Inde de parents anglo-irlandais de répondre : « Un spécialiste de la fabrication et de la pose des suppositoires. Nous plantons des suppositoires dans les fesses des Anglais de Londres. Un dur métier, mais si utile. »
LAWRENCE DURRELL, Le Grand Suppositoire, entretiens avec Marc Alyn, éditions Gutenberg, 192 p.

Il n'y a que trois choses que l'on puisse faire avec une femme [...]. On peut l'aimer, souffrir pour elle ou en faire de la littérature.

J.D
“On s’étonne parfois de mon goût pour le patois, un peu vif, mais que voulez-vous, le patois est la langue de maman, ma langue maternelle. Je l’aime. Je devrais dire: l’occitan, je sais , qui est le terme correct et le plus stratégique. Mais occitan c’est savantasse, ça fait intelligentsia. Moi il m’écorche les lèvres, et me fait mal au coeur. Maman parlait patois. Jusqu’à cinq ans, je n’ai parlé que le patois. Le français m’est une langue étrangère. Outre que le patois a son génie I propre, il est souvent plus bref, et plus cru, il engrosse un peu les choses,les substantifie: las poupos , volumineuses, laiteuses, c’est bien autre chose que les seins. C’est le patois, ce patois si peu apte à la psychologie, à la pensée, qui a donné à mon style ce caractère concret, sensationnel. Le patois est ma langue ~, immémoriale, j’ai souvent chanté sa verdeur et ses pouvoirs. Cette langue, je l’ai entendue pour la première fois de mes oreilles inouïes, dans cette langue j’ai gazouillé les prémices de ma chanson et fondu mon premier embryon de pensée.”

Joseph Delteil (La Deltheillerie)

Je reviendrai prochainement sur ce trio mais à ce jour je suis fatigué par les examens médicaux et autres médicaments. Bonne nuit.

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