17.3.09

Alain B


Gainsbourg à cette époque sort ou entre, comme vous voudrez , d’une/dans une période d’extrême dépression après sa rupture avec Jane.

BASHUNG : « Il fallait que je sorte Play Blessures. Je n’avais pas le choix. J’en étais à un stade clinique, à deux doigts de la mort. D’où ces mélodies minimalistes, cette cacophonie rigoureuse, ce paroxysme. De la chanson physique. Tout sauf la facilité en somme. »

[…]

« Gainsbourg et moi, on a travaillé complètement ensemble, il n’a pas plaqué ses textes sur mes musiques. Dans un petit carnet, j’avais noté mes idées, des bouts de phrases, . Lui, il connaît le poids des mots, il a mis de l’ordre dans mon puzzle. »

[…]

« Je le retrouvais vers 15h chez lui, il avait tout juste fini de pas se raser, et on attaquait à la Vodka-Ricard. C’est vrai, pourquoi mettre de l’eau, la vodka a la même couleur… »

[…]

« Play Blessures est un album d’une extrême lucidité. La réalité est sordide, on n’a pas cherché à la faire plus moche qu’elle est. »

Play Blessures fera 65000. Un bide total ? Non, car on sait maintenant ce qu’il est advenu de la carrière de Bashung après.

Putain, comment dire ? Ca me fait chier. Je l’avais croisé y a vingt ans dans une toute petite salle.
Un artiste. Un vrai.

« Je ne m’intéresse pas à la vérité mais à la lucidité. » PAUL VALERY

« Un homme mérite le nom d’homme à partir du moment où il a réduit en lui toute sa part de comédie et de tragédie: c’est-à-dire de mensonge. » ANDRE MALRAUX

De Lol à Alain Bachung ( son vrai nom) : salut camarade !

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