22.11.09

Aloha, l'eldorado des déjections canines



Avec ses prunelles de proxénète et ses trois cents euros de réduction, l’amour a bouché les toilettes de l’ hôtel sans étoiles.
J’ai gueulé ALOHA !
Je sais que j’aurais pu venir et que je ne suis pas venu.
Que j’aurais pu devenir et que je ne suis pas devenu.

Tandis que sur le périphérique je croise des magiciennes sans sombrero, un rap tortionnaire dégouline dans le lavabo.
D’un calme snob, les chirurgiennes , avec leurs mains en plastique…ont le sens de la gravitation.

ALOHA, j’ai gueulé.
Et qu’un type qui aime les bukkakes et les idées tristes n’est pas forcément un mauvais type.

Orages, pulsions, impulsions électriques à travers les vitres où j’aperçois des filles nues. Elles mâchent du chewing-gum.

Trio dans la troisième. Noël approche. Bientôt une guérilla urbaine. On vous aura prévenus qu’il y a des affaires à faire dans les grands magasins.
Les mathématiciens de la calembredaine ont le sourire aux lèvres.
Ce qui est convenable est souvent convenu.
Sous les tablettes on distingue, sclérosé ou en plaques, du chocolat.

Je m’imagine déjà stérile à cause de la grippe. Une douille pour le douze !
Aberration fatale.
Nicht harassé, nicht abattu, sur les trottoirs, en disponibilité permanente, je révise la séparation des pouvoirs.
En découdre avec le néant.
L’eldorado des déjections canines.

Voulez-vous m’évaluer le fascicule ?
Et dites à ma postérité quand elle sortira, de bien fermer la porte…

1 commentaire:

Sylvie a dit…

Il y a parfois des messages laissés sans réponse???

Je crie dans mon coeur:

DOMMAGE !! car j'y croyais moi

Sylvie